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Dossier sur la FédéGN, la Fédération Francaise d'Airsoft et l'Association Francaise d'Airsoft

Toute l'actu des fédés

Dans cette rubrique vous pouvez découvrir toute l'actualité, commentée, relative aux fédérations et associations nationales d'airsoft, suivre leurs diverses interventions, consulter leurs communiqués.

Ce dossier sera enrichi au fil des informations qui nous parviendrons. N'hésitez donc pas à le consulter régulièrement !

Nos lecteurs trouveront dans le prochain numéro de Warsoft 12, à paraître fin février, un article consacré à la FFA, l’AFA et la FédéGN



 

Communiqué FFA

Réunion FFA/ FFTir du 14 janvier 2010

Des inquiétudes subsistent !


Le 25 janvier, la Fédération Française d’Airsoft (FFA) nous a fait parvenir son compte-rendu de sa rencontre du 14 janvier dernier avec le président de la Fédération Française de Tir (FFTir). Un petit décalage de deux semaines dû au fait que la FFA attendait l’approbation de son communiqué par la FFTir.

La FFA se félicite que ce compte-rendu ait été validé par les présidents respectifs des fédérations susmentionnées et souligne que cela représente « une nouvelle importante quand au dossier Airsoft/FFTir. »
Se sont donc réunis le 14 janvier, à Paris, le président de la Fédération Française de Tir, M. Jean-Richard Germont, et une délégation de la Fédération Française d'Airsoft composée de MM. Rodolphe Sanguinetti, président ; Jean-François Guerbert, secrétaire général ; Laurent Picart, administrateur ; et, David Sadok, conseiller technique national.

Nous reproduisons ci-dessous la quasi-totalité de ce compte-rendu, consultable in-extenso sur le portail de la FFA : www.ffairsoft.org :

« Le but de cette réunion

Il était d'obtenir, de la part de la Fédération Française de Tir, et par la voix de son président, des explications sur les intentions réelles de la FFTir quant aux différentes activités liées au loisir de l'airsoft.
[…]
D'entrée, le président Jean-Richard Germont s'est situé dans son action au sein de la Fédération Française de Tir, en expliquant sa vision sur le développement de celle-ci, et son rôle de président « chargé de promouvoir ce sport et de trouver des axes nouveaux de présentation et de promotion du tir vis-à-vis de la population française, afin de susciter ainsi de nouvelles vocations sportives ».
Considérant les trois volets principaux qui composent le loisir de l'airsoft (les collectionneurs, les joueurs et les tireurs), il a été catégorique en confirmant le désintérêt total de la FFTir pour « le jeu d'airsoft » et l'ensemble des activités liées aux objets « ayant l'apparence d'une arme », dont la puissance est inférieure à 2 Joules, activités dont la nature même échappe totalement à l'objet de la FFTir.
M. Germont a été catégorique : « La FFTir ne peut, ni ne veut encadrer l'activité airsoft, tant au niveau des joueurs que des collectionneurs », soulignant par contre que le Tir Sportif de Vitesse « Airsoft » (TSVA) pouvait être un lien évident entre la FFTir et la FFA, puisque cette pratique tombe exactement dans l'objet de sa fédération. Il a donc confirmé l'intérêt de la FFTir pour la « technologie airsoft », ce qu'elle appelle communément « tir à billes », et qui lui permettrait de sortir des stands de tir et de présenter le tir sportif à un plus large public, avec des stands mobiles soumis à des obligations administratives et sécuritaires allégées par rapport au tir à plombs.
Le président Germont a ensuite présenté son projet de « pistolet perroquet », une réplique d'arme de poing qui tire des billes d'airsoft et qui offre ainsi une approche ludique et initiatique au tir sportif. Le président de la FFTir, conscient que l'avenir du tir sportif se situe en bonne partie dans les rangs des mineurs, souhaite ainsi, à l'aide du tir à billes, qui suscite dans cette tranche de la population un grand intérêt, faire naître et développer des vocations pour le tir sportif français. Mais, ce « pistolet perroquet » tombe malgré tout sous l'application du décret 99-240 du 24 mars 1999, qui encadre les conditions de commercialisation et de mise à disposition des répliques de moins de 2 Joules de puissance aux mineurs, puisqu'une adhésion à sa fédération pouvait être assimilée à un acte commercial.
M. Germont, qui a donc largement expliqué le pourquoi de l'apparition du « tir à billes » dans les projets de la FFTir, et son développement, a parfaitement identifié les écueils. Et, pour sortir de cette impasse, la FFTir a donc voulu attirer l'attention du législateur sur ce point afin de trouver une solution. C'est dans ce contexte que les textes publiés sur internet ont été rédigés, ceux-ci ne représentant qu'une petite partie des solutions présentées par la FFTir à son ministère de tutelle.
Enfin, le président de la FFTir est revenu sur le sujet « activité TSV Airsoft », en faisant le parallèle avec le TSV et TSV Air, actuellement sous tutelle de la FFTir qui est la seule fédération délégataire de l'IPSC (International Practical Shooting Confédération). Il y voit un pont entre les deux fédérations et les deux populations tireurs/airsofteurs, notant qu'il existe des tireurs licenciés FFTir qui sont aussi airsofteurs, et propose que nous travaillions de concert pour développer cette passerelle.

[…]

Au terme de cet entretien :

- la FFTir a affiché officiellement qu'elle ne voulait, en aucun cas, prendre sous sa responsabilité l'activité de l'airsoft et se félicite de l'arrivée de la Fédération Française de l'Airsoft (FFA), estimant que dans le contexte actuel, ce loisir, de plus en plus démocratisé, devait être représentée officiellement.

- La FFTir, qui s'intéresse à l'airsoft uniquement pour la technologie, voit en elle un moyen de sortir facilement de ses stands pour promouvoir le tir et espérer ainsi de nouveaux adhérents.

- La FFTir souhaite que les airsofteurs s'associent aux tireurs sportifs, aux amateurs, aux collectionneurs, aux chasseurs et aux archers, sous une bannière collective qui aurait pour but d'opposer au législateur un consensus élargi pour la défense de nos intérêts communs. L'entrée officielle de l'airsoft en tant que tel en ferait un loisir reconnu, donc plus écouté par les élus.

[…]

Le premier objectif de la FFTir et de la FFA est de créer une commission interfédérale, chargée d'étudier une convention dont le but sera de promouvoir l'airsoft et le tir.

L'idée de reclassement des airsoft en 7ème catégorie est abandonnée au profit de la recherche d'autres solutions qui satisferont et la FFA et la FFTir.

Cette convention « TSV Air », devra respecter les textes et l'éthique de la FFTir dans le cadre d'une délégation de service public, accordée par la FFTir à la FFA. Ce partenariat, profitable pour les deux entités, permettra de faire au sein de la population la promotion des deux activités « tir sportif » et « airsoft », créant ainsi un large mouvement qui favorisera la cohésion sociale, le développement du tir sportif et la reconnaissance de l'activité ludique de l'airsoft. Le protocole, établi dans le respect de nos textes respectifs, sera soumis pour approbation à la tutelle des deux fédérations […] »

Ce compte-rendu, reproduit ci-dessus dans sa quasi-totalité, est cosigné par MM. Jean-Richard Germont, Président de la FFTir ; Rodolphe Sanguinetti, Président de la FFA ; Jean-François Guerbert, Secrétaire général ; Laurent Picart, Administrateur ; et,  David Sadok, Conseiller technique national.



Ce qui nous interpelle…

- Ce compte-rendu ne met pas un terme à nos inquiétudes pour ce qui est des projets à venir de la FFTir ; la FFTir qui d’ailleurs ne renonce pas à trouver un moyen de mettre son pistolet airsoft de moins de 2 Joules à disposition des mineurs… et par voie de conséquence, de faire changer un décret, qui lui interdit aujourd’hui cette pratique, à son seul bénéfice et on ne sait sous quelle forme.
Quelles surprises nous réserverait un nouveau décret ? Aucun des acteurs de cette réunion n’en dit mot…

- Pose également question l’idée d’accepter de placer tout un pan de notre loisir (à savoir le parcours de tir, ou tir sportif airsoft, selon les appellations des uns et des autres) sous la tutelle de la Fédération Française de Tir !
Selon les termes de ce compte-rendu, cette activité airsoft en plein développement, promise hier à un grand avenir, se retrouverait demain assujettie « aux textes et à l’éthique de la FFTir dans le cadre d’une délégation de service public accordée par la FFTir à la FFA. » Avant de valider un tel accord, on peut souhaiter que la FFA ait reçu l’assentiment des associations d’airsoft qui assurent aujourd’hui le développement et la promotion de cette activité.

J. Maraval


Nos lecteurs trouveront dans le prochain numéro de Warsoft, à paraître fin février, un article consacré à la FFA, l’AFA et la FédéGN.


Réunion de Volstroff

À la rencontre des fédés d’airsoft le 7 février

À l’initiative du Rassemblement Lorraine Airsoft, les teams et associations de l’est de la France s’étaient données rendez-vous sur la base de loisirs de Volstroff, le dimanche 7 février, afin de rencontrer les fédérations les invitant à les rejoindre.

Face aux représentants des Devolution-Team, Unité Delta 57, Special Airsoft Squad, Budimpact, ATA 57, Antre des Songes, Cobra 57, FAST, A.Poom, GAE, Airsoft Contact et 42ème RIS venus de toute l’Alsace, Alexandre Tamé (alias Baramine), coordinateur airsoft de la FédéGN, assisté de Jérémy Walther (Golf Lima), et Rodolphe Sanguinetti, président de la FFA (Fédération Française d’Airsoft), accompagné de plusieurs membres du bureau, étaient venus répondre aux questions des joueurs lorrains. Bien qu’annoncée, l’AFA (Association France Airsoft) n’était pas représentée.
Cyril, alias Moralès, secrétaire de la FAST, fit les présentations et mena les débats :

« Nous sommes là pour faire connaissance avec les différentes fédérations qui nous proposent de les rejoindre. Vous pourrez ensuite transmettre les infos recueillies à vos clubs, teams ou associations… »


Une réunion en deux temps

L’ordre du jour de la réunion se divisait en deux points principaux :
1/ une information sur la législation relative aux armes, bien nécessaire après le coup de tonnerre provoqué par le souhait de la FFTir de voir classer nos répliques (de 0,5 à 2 Joules) « armes de 7ème catégorie » ;
2/ les présentations successives de la FFA et de la FédéGN suivies des questions/réponses.

Concernant les armes de 7ème catégorie, il fut rappelé que seules les carabines à air développant plus de 10 Joules sont actuellement soumises à déclaration. Or, la FFTir a demandé le classement des répliques airsoft de moins de 2 Joules parmi les armes de 7ème catégorie soumises à déclaration. Ainsi, tout achat d’airsoft gun impliquerait la présentation d’une pièce d’identité et d’une licence auprès d’une fédération agréée, puis une déclaration en préfecture…
Un passage en 7ème catégorie présenterait un autre risque : celui d’un sur-classement en armes de 4ème catégorie (soumises à autorisation d’acquisition et de détention) du seul fait de l’apparence militaire de nos répliques.
Cette réglementation sur les armes risque fort d’évoluer en vue d’une uniformisation européenne. Le problème est de savoir si cette révision englobera ou non l’airsoft. « Et ceci ne sera le fait d’aucune fédé, mais de l’assemblée nationale », commenta l’un des représentants de la FFA.

La FFA ouvrit le bal des présentations de fédé à travers l’exposé de son président Rodolphe Sanguinetti. « Je pratique l’airsoft depuis six ans. La suite naturelle des choses a fait que j’ai eu envie de faire partager ma passion, d’où ma collaboration avec Billede6, puis envie de fédérer les airsofteurs responsables soucieux de faire valoir leur activité. Là-dessus est arrivée l’histoire du passage en 7ème catégorie demandé par la FFTir. L’idée d’une fédé est venue de là. Il nous a été reproché d’avoir œuvré dans le secret. Nous sommes partis de l’idée qu’il y avait urgence ! Comme nous sommes plusieurs à être également licenciés de tir, nous avons pu facilement rencontrer le président de la FFTir…
Nous voulons défendre l’airsoft, montrer que notre communauté n’a rien à voir avec les personnes qui s’illustrent dans les faits divers. Nous souhaitons tout faire pour que la législation en matière d’airsoft n’évolue pas !
Avec la FFA, nous avons fabriqué une coquille. Il faut maintenant arriver à la remplir. »


Le portrait de la FédéGN fut brossé par Alexandre Tamé, airsofteur depuis 5 ans, coordinateur national airsoft membre du Conseil d’Administration. « La FédéGN a été créée en 1995 afin de promouvoir le jeu de rôle dans la nature. Elle regroupe désormais GNistes, airsofteurs et paintballeurs. Son Conseil d’Administration est composé de membres d’associations adhérentes.
La fédération de jeu de rôle grandeur nature accueille des associations d’airsoft depuis 10 ans. Aujourd’hui, même si les associations de GN membres sont les plus nombreuses en son sein, au regard du nombre d’assurés par la FédéGN, l’airsoft représente 70 % de ses membres.
Depuis 2008, au titre de l’airsoft, la FédéGN est présente au Comité de Développement durable du ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle a rédigé un code de bonne conduite des airsofteurs avec des bénévoles du forum Airsoft Ile-de-France et soutient, parallèlement, le projet Airsoft Libre visant à l’annulation de marques nuisant à l’airsoft français et européen (« Hop-Up, » « Airsoft Gun, » etc.). En décembre dernier, elle a adressé un courrier au ministère de l’Intérieur pour l’avertir des visées de la FFTir, suivi de près par le lancement d’une pétition.
Elle a également mené un travail de recherches sur les billes bio, en lien avec le CNRS, dont les résultats seront publiés dans Warsoft fin février... »


En bon meneur de débats, Moralés posa la première question à l’adresse des deux fédérations représentées : « Si nous, lorrains, créons une Ligue, aurons-nous un représentant au sein de votre Conseil d’Administration si nous vous rejoignons ? »
Réponse de la FFA : « Les adhésions sont individuelles. Chaque adhérent a une voix au sein de sa fédération départementale, et donc une voix pour les élections qui auront lieu tous les deux ans. Il n’est pas possible d’avoir, d’office, un délégué au CA. »
Réponse de la FédéGN ! « Chaque région élit son coordinateur, lequel siégera au CA. Ce coordinateur n’est pas seulement élu par les associations d’airsoft, mais par toutes les associations adhérentes de la région. Il peut donc tout aussi bien être airsofteur que GNiste. »

Pour sa part, notre magazine a interrogé la Fédération Française d’Airsoft sur la délégation de service public accordée par la FFTir à la FFA en matière de TSV Air (Tir Sportif de Vitesse Air), lui demandant pourquoi elle avait accepté de s’assujettir à la FFTir.
Réponse : « Cela ne concerne que le TSV Air et pas le parcours de tir airsoft. En matière de TSV, c’est l’IAPS qui a donné délégation à la FFTir, laquelle a donc seule autorité pour gérer le TSV Air en France. Mais rien n’est encore fait ! Il s’agit juste d’un projet. Cette proposition de Jean-Richard Germont devra être étudiée. »

Autre question importante posée par l’assistance : « FFA et FédéGN, est-ce que vous serez capable de travailler ensemble ? »
Rodolphe Sanguinetti : « Je suis à la fois président de la FFA et membre d’une association adhérente à la FédéGN. Les deux sont donc compatibles. Nous n’allons peut-être pas fusionner ; nous avons des désaccords sur certains points. Mais nous travaillerons ensemble pour défendre l’airsoft. »
Les représentants de la FédéGN, de leur côté, bottèrent en touche. « Cette décision sera prise par le Conseil d’Administration ! »

J.M.

Communiqué de la FédéGN

La position de la FédéGN quant à la FFA

La FédéGN, fédération Française des Jeux de Rôles Grandeur Nature, compte depuis très longtemps parmis ses membres des associations d'airsoft. A l'annonce de la création de la FFA (Fédération Française d’Airsoft), de l'AFA (Association Française d’Airsoft) et de la FFS (Fédération Française de Softair) elle a décidé de garder une attitude bienveillante envers chacun des projets. Le souhait de la FédéGN était de faire connaissance avec chacune des équipes à l'origine de ces initiatives, chacune ayant pour objectif de rassembler l'activité. Nous avons ainsi tenté d'apporter à la FFA, comme aux autres, des conseils basés sur notre propre expérience. Et nous n’avons pas été écoutés. La FédéGN a malgré tout envisagé de faire participer la FFA à certains des projets liés à l'airsoft. Or la FFA n'a cessé de manquer de franchise dans nos relations en cachant ses réelles intentions, notamment ses relations avec la FFTir. Déçues par ce qu'était la FFA, de nombreuses associations demandent désormais à la FédéGN de prendre clairement position entre un soutien inconditionnel et une opposition plus marquée. Avec le recul, nous ne pouvons que déplorer l'attitude de la FFA qui ne peut qu'être contreproductive.

C'est ainsi que la position de la FédéGN vis à vis de la FFA a évolué.

Nous ne pouvons que déplorer les nombreuses erreurs commises par la FFA qui ne font qu'entacher l'image de l'airsoft français, et qui risquent à terme de mettre en danger notre pratique :

  • Notons premièrement l'absence totale de démocratie à l'origine de cette fédération. La FFA s'est constituée dans l'urgence, certes, mais cela n'excuse pas tout. La FédéGN s'est construite sur des débats, des désaccords, des compromis, des votes, pas sur un diktat imposé par quelques personnes sous l'argument de l'urgence. Alors qu'il a fallu 2 ans pour la constitution de la FédéGN, la FFA s'est créé en l'espace de quelques mois, dans un cercle fermé essentiellement lié à 2 structures. Le procès verbal de l'assemblée générale constituante n'a d'ailleurs toujours pas été diffusé.
  • Suite à sa constitution, notons encore que son Conseil d'Administration se renouvelle par moitié tout les deux ans, et que donc ces personnes se sont élues jusqu'en 2012 voire 2014 (Article 11 des statuts de la FFA). La démocratie aurait sans doute voulu une évolution du CA dès la première année. En cas de démission d'un membre du CA, un membre remplaçant est désigné par le CA, non pas jusqu'à la prochaine Assemblée Générale, mais jusqu'à la fin du mandat de la personne remplacée, ce qui autorise des remplaçants désignés par le CA à être présents plusieurs années durant. (Article 11 des statuts de la FFA)
  • Chaque membre de la FFA peut avoir 10 procurations, sachant qu'en sus s'ajoute le nombre de voix d'une associa-tion qui est égal au nombre de ses membres ayant adhéré à la FFA. Une personne peut donc avoir un nombre exorbitant de voix lors des AG de la FFA, ce qui est très loin du principe même de la démocratie. (Article 15 des statuts de la FFA)
  • L'ordre du jour débattu à l'AG est déterminé exclusivement par le CA. L'AG ne débat que des questions portées à l'ordre du jour. Les membres de la FFA ne peuvent donc demander de modifications statutaires ou souhaiter que certaines orientations soient prises sans avoir l'aval du CA. (Article 17 des statuts de la FFA)
  • Finalement, la FFA communique sur le fait que ceux qui y entreront pourrons la modifier de l'intérieur... Selon ses statuts, c'est clairement impossible.


* Secondement, nous déplorons la volonté de la FFA de s'approprier le milieu de l'airsoft, et d'en prendre ainsi le contrôle total. Alors qu'elle se présentait comme étant "une fédération d'airsoft, et non LA fédération d'airsoft", la FFA se posi-tionne en tant que future délégataire de l'Etat, fermant littéralement la porte aux autres fédérations.

  • L'article 8 de ses statuts est assez clair vis à vis de sa volonté de régir l'airsoft et de se placer comme future délé-gataire de l'Etat.
  • Son discours vis à vis de l'airsoft, en le présentant comme un loisir et non un sport ne coïncide pas avec ses statuts et agissements. En effet, une fédération ne peut être délégataire que s'il s'agit d'une activité sportive ...


* Troisièmement, constatons l'absence de comptabilité et de fonctionnement légal clairement établi du point de vue comptable.

  • Qu'advient-il du financement des actions engagées, des déplacements du CA en l'absence de recettes de la FFA ?
  • D'où viennent les fonds utilisés pour financer les déplacements du CA de la FFA à travers la France?
  • Comment est géré le reversement d'argent lors des adhésions groupées dans le cas d'une association, alors que la loi régissant les associations de type "loi 1901" interdit clairement les reversements d'argent aux membres en l'ab-sence de justification de frais engagés ?
  • Quel peut bien être le budget prévisionnel de la FFA ?


Nous déplorons également un certain manque de Franchise de la part de la FFA. Il est difficile de faire confiance à des gens qui, outre les points suscités plus haut, dissimulent des éléments essentiels, masquent leurs réelles intentions, ou encore tiennent des propos fallacieux à notre égard.

  • La FFA contacte par exemple plusieurs responsables de la FédéGN sans leur dire mutuellement qu'ils ont été contactés, et tente de les débaucher, jusque pendant la réunion de conciliation du 23 janvier.
  • Lors de cette même rencontre, la FFA omet de préciser qu'elle avait négocié un accord engageant l'airsoft avec le lobby des armes et la FFTir.
  • Enfin, dans sa communication, la FFA critique l'action de la FédéGN en direction des médias alors que son président prône des actions identiques lors de la réunion de Fréjus.


Nous ne nions pas que certains membres du CA de la FFA soient de bonne volonté, mais les nombreuses coïncidences que nous constatons et ici évoquées ne correspondent pas à l'idée que nous nous faisons d'une fédération nationale conçue pour le bien des airsofteurs.

La FFA est à notre sens trop engagée dans un processus où la FFTir et le milieu professionnel proche du tir auraient une influence mettant gravement en cause son indépendance.

Ne pouvant donc rester neutre face à cette situation, la FédéGN se voit forcée de prendre position. Elle compte bien se défendre des multiples assauts lancés par la FFA, et ne lui laissera pas le monopole sur les activités qu'elle juge comme étant de son ressort. La FédéGN ne peut pas être favorable à la FFA. Il n’est pas question que les pratiquants « ludiques » se voient pas la faute de la FFA infliger des règlements « sportifs ».

L'airsoft a connu plusieurs mauvaises passes dernièrement, et les difficultés ne se sont pas aplanies.

Sans crier au loup, la FédéGN reste prudente sur l'avenir. Il est dommage que, dans la précipitation de la création, l'équipe de la FFA n'ait pas crée une structure indépendante et solide. Sa fragilité, ses accointances avec le milieu du tir et sa dépendance, au moins logistique vis à vis de professionnels également liés au milieu du tir représentent ainsi une menace pour tous.

Si la FFA souhaite évoluer, la FédéGN est prête à l'aider. Alors que si elle continue à se fourvoyer dans ses erreurs de jeunesse, elle ne devra pas compter sur nous.

Le président de la FédéGN & La Coordination Airsoft de la FédéGN.

FédéGN, organisme d'intérêt général reconnu par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.

adresse mél : airsoft@fedegn.org courrier : FédéGN - 16, Les Linandes Vertes F-95000 Cergy – France téléphone : 01 30 75 01 64 – 06 09 65 40 45 site internet : www.fedegn.org

Communiqué sur le site de la FédéGN http://www.fedegn.org/tiki-index.php?page=AirSoft

 

Réponse de la FFA


Droit de réponse aux attaques mensongères de la FédéGN à l’encontre de la FFA

Concernant la soi-disant main tendue de la FédéGN envers la FFA

Replaçons les choses dans leur contexte. A l’origine du projet FFA, deux membres de la FédéGN ont été conviés à nous rejoindre, Guillaume Normand (aka Démo) et Stéphane Gesquière (aka SG95, Ismaldris, secrétaire fédéGN). Notre idée était de travailler ensemble pour le bien de l’Airsoft. Malheureusement après quelques semaines il s’est avéré que Stéphane Gesquière n’a accepté d’intégrer l’équipe que dans le but de lui nuire orchestrant des fuites dans la communication, fuites basées sur des propos de travail déformés et hors contexte. Lors de demandes de la part de la FFA, les seules réponses obtenues ont été « je dois en référer à mon CA. ». Ce qui finalement nous fait penser que la coordination Airsoft n’a aucun pouvoir décisionnel ni aucune autonomie au sein de sa fédération. Il y avait toujours deux poids deux mesures. Nos travaux préparatoires et nos bouillons étaient systématiquement divulgués, mais jamais aucun conseil, jamais aucun coup de main n’est venu de la fédéGN. Ces conseils n’ont tout simplement jamais existé puisque le seul discours qui nous a été confronté est ce que vous pouvez lire dans le communiqué que nous décrions. De fait nous avons décidé de ne plus intégrer Stéphane Gesquière au projet. Guillaume Normand reste à la FFA et a même une place au CA de celle-ci. Il est intéressant de voir aussi que le communiqué de la fédéGN commence par une critique concernant ses avances envers la FFA, avances qui n’auraient été suivies
d’aucun retour. Et ce même communiqué qui par la suite nous accuse d’avoir voulu débaucher ses membres.

Concernant les attaques quant au lien entre la FFA, la FFTir et le « lobby des armes »

Nous passerons avec un sourire sur le propos « lobby des armes » ici employé car il nous semble assez ridicule en lui même. Parler de « lobby des armes », c’est méconnaitre totalement le monde des armes à la française. Nombre de tireurs souhaiteraient qu’un lobby des armes existe en France, à la manière d’une NRA américaine. Il n’en est rien, malheureusement pour eux. Et il est dommage que la fédéGN, qui dans son action cherche à s’opposer à la FFTir, ne connaisse pas le milieu dans lequel elle met les pieds. En ce qui concerne les liens entre le FFA et la FFTir, ils n’ont jamais été cachés. La FFA dit depuis le début vouloir discuter avec la FFTir , tirer les choses au clair à propos des bouts de communiqués vus ici et là sur internet, parlant d’une modification de la législation actuelle et d’un classement des lanceurs d’Airsoft en armes de 7ème catégorie. L’idée étant qu’il serait plus profitable à l’Airsoft de discuter avec la FFTir plutôt que de l’attaquer frontalement comme l’a fait la FédéGN. Le dialogue, début de l’inféodation ? Travailler de concert pour que tout le monde y trouve au final son compte est certes bien plus difficile de que crier au loup. Mais nous n’avons jamais dit que les choses seraient faciles. La fédéGN a choisi une autre voie, soit, qu’elle laisse la FFA travailler comme bon lui semble puisque qu’encore une fois, les représentants de la fédéGN n’ont jamais souhaité faire part de leurs intentions. Si encore un dialogue avait existé, nous aurions pu conjuguer nos efforts. Mais gardons à l’esprit que le travail de la fédéGN concernant les marqueurs de paintball n’a en rien empêché le classement de certains de ces marqueurs en arme de 4eme catégorie. Voulez-vous qu’ils recommencent leurs erreurs avec les répliques Airsoft ? Nous ne sommes pas détenteurs de la méthode miracle, mais nous estimons que leur stratégie ne mène à rien.
Ensuite, on nous oppose un argument qui consiste à dire si vous discutez avec la FFTir c’est que vous êtes contrôlés par celle-ci. Que dire alors des relations entre Cybergun, d’autres magasins, et la FédéGN, puisque la dernière plaquette émise par la FédéGN a été financée par ceux-ci ? Il nous semble inconcevable qu’on puisse demander de l’argent à un sponsor d’un côté tout en l’assignant en justice de l’autre, sur le dossier des dépôts de marques abusifs notamment.

Concernant l'absence totale de démocratie à l'origine de la FFA

Là encore demi-vérité et fausses rumeurs sont de mise. En effet, contrairement à l’AFA, la FFA a décidé de créer une structure de façon descendante. Dans cette manière de faire on crée les instances et les structures puis on les soumet aux personnes que l’on souhaite fédérer autour du projet. L’adhésion de ceux-ci n’étant aucunement contrainte celle-ci vaut pour plébiscite. Les places au CA étant soumises au vote régulièrement sous la forme 1 adhérent = 1 voix, nous ne voyons pas où se trouve le déni de démocratie qui nous est ici reproché. Certes la durée des mandats est de 4 ans et le CA est renouvelable par moitié tout les deux ans. Mais ce n’est pas là encore un déni de démocratie, juste la volonté d’une certaine stabilité dans la ligne de la FFA. Les postes principaux, dont celui de Président, seront ceux qui se renouvelleront les premiers. Une fédération étant amenée sur des travaux à long terme, il est impensable selon nous que les projets soient suivis par des personnes différentes chaque année. Mais là encore s’il s’avère que ce fonctionnement ne plaît pas à la majorité de nos adhérents, nous pourrons modifier cela.
Contrairement à ce que veux faire croire la FédéGN, il est tout à fait possible de la faire évoluer par la suite. Nous avons simplement mis en place un certain nombre de garde fous nécessaires afin qu’elle ne devienne pas une structure totalitaire. Concernant la volonté de devenir délégataire de l’état en ce qui concerne l’Airsoft.
Au même titre que la FédéGN court après cette délégation en ce qui concerne le jeu de rôle grandeur nature, la FFA aimerait à terme obtenir cette délégation. L’idée étant que l’Airsoft serait mieux géré s’il l’était par des aisofteurs, c’est à dire vous, plutôt que par des politiciens qui n’y connaissent pas grand chose et ne voit en la législation qu’une somme de voix à gagner ou à perdre.
Là encore contrairement à ce que disent ceux qui veulent vous faire peur, il n’y a pas de volonté totalitaire.

Concernant les attaques sur les détournements des fonds de la FFA à
des fins personnelles.


Sûrement l’une des attaques les plus odieuse et insultante de ce communiqué. Actuellement les faits sont simples : tout l’argent récolté par les adhésions sert à mettre en place les structures fédérales avec en premier lieu les déclarations en préfecture des fédérations départementales. Les déplacements des membres du CA aux différentes réunions organisées à travers la France se font sur les propres deniers de ceux-ci. Que ce soit essence, péage, restaurant ou autre, tout ces frais ont été payés par les personnes qui ont fait le déplacement. Il est d’ailleurs étonnant que la FédéGN nous attaque sur ce point sachant que selon les propres déclarations d’Alexandre Tamé lors de la réunion d’associations en Lorraine le 07/02/2010, tout les frais des membres de la FédéGN en déplacement sont pris en charge par celle-ci. Il est d’ailleurs à noter que ces déplacements sont aussi financés par les sponsors comme Cybergun puisque la présence de ces derniers sur les produits de la fédéGN est facturée de manière à dégager de la marge. Ce point a été soulevé par notre président lors de l’entrevue avec le représentant Airsoft de la fédéGN. La dépendance supposée de la FFA envers le lobby des armes et par contre avérée entre la fédéGN et Cybergun et les acteurs économiques de l’Airsoft. Plus largement, concernant la comptabilité de la FFA, celle-ci sera présentée aux membres et soumise à approbation lors de l’AG annuelle comme il se doit de part la loi française.

Concernant les attaques relatives à la pratique sportive de l’Airsoft.

Là encore une demi-vérité sortie du contexte et détournée se transforme en attaque. Il est vrai que la FFA contrairement à la FédéGN reconnaît le PTAS (pratique sportive de tir sur cible avec des lanceurs d’Airsoft) comme faisant partie intégrante de l’Airsoft et ayant de ce fait parfaitement sa place au sein de la fédération, mais là encore aucune velléité de vouloir faire de l’Airsoft dans son ensemble, un sport.

Le mot de la fin

La FédéGN nous reproche depuis le début de vouloir marcher sur ses platesbandes, de vouloir lui « voler » ses adhérents, mais il n’en est rien et pour plusieurs raisons. La FédéGN est une fédération d’association, alors que la FFA est une fédération de membres. A la FFA, tout les membres ont le même poids démocratique au sein de ses instances qu’ils soient membres d’une association ou simple « freelance ». A la FFA, chaque Airsofteur est certain que son argent finance des actions pour l’Airsoft, alors qu’une cotisation FédéGN servira aussi bien l’Airsoft, que du GN ou du paintball. La FédéGN reproche à la FFA de vouloir réinventer la roue et de vouloir s’approprier ce qu’elle a fait depuis plusieurs années pour l’Airsoft. Il s’avère que l’une des raisons de la naissance de la FFA était la passivité de la FédéGN envers l’Airsoft. Force est de constater que c’est depuis peu que la FédéGN a vraiment commencé à communiquer sur ce thème. Avant l’avènement de la FFA, il n’avait jamais été question de réunion départementale ou régionale entre les associations d’Airsoft. Il est facile de nous reprocher nos deux mois d’existence du haut de 12 années. En douze ans, combien d’actions pour l’Airsoft ? Une présence sur des salons ? Une plaquette présentant l’Airsoft ? Des associations font ça depuis plus longtemps qu’elle. Nous trouvons dommage que la FédéGN plutôt que de travailler avec la FFA malgré nos divergences sur certains points (la FédéGN étant pour une confrontation directe avec la FFTir et la nécessaire intervention des acteurs économiques dans les affaires de leur fédération) ait décidé de dénigrer notre travail de façon aussi insultante. Si la coordination Airsoft de la FédéGN souhaite évoluer, la FFA est prête à lui tendre la main une fois encore. Alors que si elle continue à se fourvoyer dans des attaques mensongères et ses querelles de clocher, nous saurons nous passer d’elle.

Rodolphe SANGUINETTI,
Président